Les mesures de protection et de restauration de la biodiversité

Mis à jour le | Commissariat général au développement durable

Partager la page

La mobilisation de tous les acteurs, individus et organisations, en faveur de la biodiversité est l’un des messages clés de la Convention des Nations unies sur la diversité biologique et repris, en France, dans la Stratégie nationale de la biodiversité.

L’enjeu consiste à mettre l’ensemble de la société en mouvement en améliorant la prise de conscience de chacun et la mise en place d’actions collectives à toutes les échelles.

De même, le déploiement d’un réseau d’aires protégées, impliquant les décideurs et la société civile, est une des actions clés de préservation des milieux naturels et des espèces. La prise en compte de la nature dans les documents de planification du territoire est une autre manière pour la société de s’engager pour la biodiversité.

La nécessité d’agir pour préserver la biodiversité 

La préservation de la biodiversité passe notamment par la mise en place de dispositifs de protection de la faune et de la flore et de leurs habitats. Il peut s’agir, par exemple, de parcs nationaux, de réserves naturelles.

Des mesures visant à concilier activités économiques et préservation de la biodiversité se développent également sur les territoires, concernant par exemple l’aménagement urbain et le développement d’une agriculture plus protecteurs de l’environnement.


Des solutions face à l’érosion de la biodiversité  

Le déploiement d’un réseau d’aires protégées par voie contractuelle ou réglementaire, impliquant les décideurs et la société civile, est une des actions clés de préservation des milieux naturels et des espèces face aux enjeux d’érosion de la biodiversité.

À l’échelle européenne, le réseau Natura 2000 constitue le plus vaste réseau de protection de la biodiversité au monde. Il est composé de sites naturels (Zone de Protection Spéciale et Zone Spéciale de Conservation), terrestres ou marins, dont l’objectif est le maintien des habitats et des espèces d’intérêt communautaire tout en permettant la pérennisation des activités humaines existantes sur ces espaces. 1 773 sites Natura 2000 sont dénombrés en décembre 2017, dont la partie terrestre couvre près de 13 % du territoire métropolitain.

Parmi les autres actions en faveur de la biodiversité, les schémas de cohérence territoriale (SCOT) dits « Grenelle » ont été progressivement mis en œuvre afin d’inclure les enjeux biodiversité dans les grandes orientations d’aménagement sur un territoire. Au 1er janvier 2018, 24 % de la superficie française était couverte par un SCOT Grenelle pour une superficie totale de 153 650 km² alors qu’elle n’était que de 7 % cinq ans plus tôt.

Par ailleurs, le plan biodiversité (2018) s’inscrit dans le cadre de la loi pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages (2016). Il vise en particulier à réduire à zéro la perte nette de biodiversité, mais également à accélérer la mise en œuvre de la stratégie nationale pour la biodiversité 2011-2020. La lutte pour la préservation et la restauration de la biodiversité dans sa globalité constitue un des axes majeurs.

Enfin, la gestion des espaces et des espèces, les actions de réduction des pressions et la connaissance constituent les trois grandes composantes de la dépense nationale en faveur de la protection de la biodiversité et des paysages. 2 milliards d’euros ont été consacrés à la préservation de la biodiversité et des paysages en 2016, alors qu’elle n’était que de 1,2 milliard d’euros en 2000, soit une augmentation de 67 %.

Ressources

Les dernières ressources

Images et Infographies

Liens utiles

Vidéos et podcasts

Vous pouvez également nous faire part de vos remarques sur notre formulaire de contact