La France, dont l’espace maritime est le deuxième plus grand au monde, bénéficie d’un ensemble d’écosystèmes marins et côtiers diversifiés répartis sur l’ensemble du globe. L’espace maritime français s’étend sur plus de 10 millions de km² (plus de 20 fois la surface de la métropole), dont 97 % se situent dans l’Outre-mer.
La France détient la quatrième plus grande surface de récifs coralliens au monde (55 000 km²). En métropole, le littoral représente un linéaire de 5 853 km qui regroupe des côtes rocheuses (41 %), des plages et dunes (35 %) et des marais salants et maritimes (24 %).
Les milieux marins et littoraux français sont des espaces d’une grande diversité faunistique et floristique. Convoités pour leurs richesses écologiques, paysagères et culturelles, ces milieux autant fragiles que variés sont le siège d’une intense activité économique qui agit de façon directe ou indirecte sur ces écosystèmes et sur leur capacité à faire face aux changements environnementaux.
Les communes littorales riveraines de la mer et des estuaires regroupent près de 8 millions d’habitants (en 2016) et couvrent 4 % du territoire. Avec 265 habitants par km², la densité moyenne de la population en métropole y est 2,5 fois plus importante que la moyenne. Cette pression démographique s’explique par de forts soldes migratoires en Atlantique et Méditerranée. Si les situations peuvent diverger d’une façade littorale à une autre, d’une manière générale, entre 2009 et 2014, la population augmente plus rapidement dans l’arrière-pays (communes non littorales des cantons littoraux) que sur le littoral. Ceci indique un report progressif de la population dans l’arrière-pays, du fait, entre autre, du coût élevé de l’immobilier en bord de mer. Les communes littorales disposent également de plus de 7 millions de lits touristiques, surtout en résidences secondaires.
Cette forte convoitise se traduit par une densité de population élevée, une urbanisation croissante, des menaces sur les milieux naturels, pollutions, etc. En mer, 10 millions de tonnes de macrodéchets sont rejetés chaque année dans l’océan mondial. 80 % proviennent de la terre et les trois quarts sont des déchets plastiques.
Ces territoires sont exposés pour certains aux phénomènes d’érosion côtière et pour d’autres à la submersion marine. Sur les 50 dernières années, environ 30 km² de terres ont été perdus, soit l’équivalent d’un terrain de football tous les 4 à 5 jours. Les départements de Charente-Maritime, de Gironde et des Bouches-du-Rhône (Camargue) se détachent nettement et représentent à eux seuls, plus de la moitié des surfaces perdues. 850 000 habitants sont concernés par ces risques de submersions ou d’érosion côtière. Conséquence directe de cette pression humaine, la densité de constructions à usage d’habitation dans les communes littorales est spécifique comparée à la moyenne nationale. Plus on se rapproche de la côte, plus les territoires artificialisés tiennent une place importante.
Par ailleurs, l’économie de ces territoires s’oriente nettement vers la satisfaction des ménages, résidents et touristes. La sphère présentielle regroupe les trois quarts de l’emploi salarié des communes littorales. À lui seul, le tourisme littoral génère sur le littoral métropolitain près de 243 000 emplois de l’économie maritime en 2017, soit plus que tous les autres domaines d’activité maritime (produits de la mer, transport maritime et fluvial, construction et réparation de navires, etc.) et leurs 170 000 emplois.
Pour juguler cette pression, les outils d’urbanisme et de planification sont nombreux en bord de mer. La part des communes rurales littorales disposant d’un plan local d’urbanisme est supérieure à ce qui est observé pour l’ensemble des communes rurales. Les niveaux de protection des espaces naturels sont également plus forts, en partie grâce aux actions menées par le Conservatoire de l’espace littoral et des rivages lacustres.
De nouvelles activités et usages en mer sont en expansion, surtout à proximité des côtes : extraction de granulats marins, champs d’éoliennes, sports nautiques, aires marines protégées, etc. Celles-ci génèrent de nouveaux emplois et nécessitent de plus en plus d’arbitrer entre les usages sur un même territoire littoral, en mer comme à terre.
L’état des milieux littoraux et marins
L’attractivité du littoral
Avec une capacité d’hébergement de 14 millions de personnes sur à peine 4 % du territoire français, le littoral métropolitain fait l’objet d’une pression démographique et touristique très forte, conduisant à des niveaux d’artificialisation plus élevés que la moyenne. Le bord de mer dispose de 7,5 millions de lits touristiques, les trois-quarts en résidences secondaires.. En 2016, les communes littorales métropolitaines hébergent 6,6 millions d’habitants. Avec 265 habitants par km², la densité de population y est 2,5 fois plus forte que la moyenne. Dans les départements ultramarins (hors Mayotte), la population littorale est de 1,6 million d’habitants. Elle a presque doublé depuis 1962 (+92 %), contre + 40 % sur le littoral hexagonal. À l’exception de Guyane, la densité est forte sur les littoraux insulaires, en particulier pour La Réunion et la Martinique.
Densité de population des communes littorales en 2016 et évolution depuis 1962
En 2016, les communes littorales hébergent 8 millions de résidents. La densité de population est de 265 habitants par km2 sur le (...)
- Nouvelle fenêtrePerspectives d’évolution de la population des départements littoraux à l’horizon 2050
Les communes littorales hébergent près de 8 millions de résidents en 2016. En métropole, cela représente une densité de population (...)
- Nouvelle fenêtrePrix des terrains à bâtir sur le littoral métropolitain en 2016 et évolution depuis 2006
Près de 8 millions de personnes résident dans les communes littorales métropolitaines. Cette population ne cesse de croître (...)
- Nouvelle fenêtreConséquence directe de cette forte présence humaine, la densité de construction de logements est trois fois plus forte que la moyenne dans les communes littorales métropolitaines et 15 % du territoire est artificialisé (2,6 fois plus que la moyenne). L’agriculture peine à se maintenir face à cette pression foncière. Depuis les années 1970, les surfaces agricoles régressent 2,5 fois plus vite en bord de mer que sur l’ensemble du territoire.
Occupation du sol suivant la distance à la mer entre 2012 et 2018
Le littoral est un territoire restreint. La surface cumulée des communes littorales maritimes (soit près de 900 communes au (...)
- Nouvelle fenêtreLes usages de la mer sont nombreux avec des activités traditionnelles (pêche, conchyliculture, transport maritime, clapage), mais également avec de nouvelles activités en expansion (extraction de granulats marins, champs d’éoliennes, sports nautiques, etc.). En considérant ces activités et leur intensité, excepté les sports nautiques, il est possible de réaliser un indicateur de synthèse illustrant la pression exercée sur le milieu marin.
Le sentier du littoral sur les côtes françaises en 2019
Environ 5 800 km linéaires de sentier du littoral sont ouverts en 2019 sur l’ensemble des côtes françaises (métropole et (...)
- Nouvelle fenêtreChômage et population active sur le littoral français en 2016 et son évolution depuis 1999
En 2016, près de 3,6 millions d’actifs résident sur le littoral français (hors Mayotte). Environ 686 800 personnes âgées de 15 à (...)
- Nouvelle fenêtreLes emplois de l’économie maritime en 2017
Le socle de l’économie maritime génère 421 000 emplois en 2017. Près de neuf emplois sur dix sont localisés dans les zones (...)
- Nouvelle fenêtreExtraction sélective de matériaux en France et interactions avec le milieu marin
Les extractions de matériaux marins, représentent des enjeux économiques importants. Cependant, elles exercent des pressions (...)
- Nouvelle fenêtreTrafic de marchandises dans les ports français en 2014 et évolution depuis 1997
La France a de nombreux atouts concernant le transport maritime. Elle est présente sur les trois grandes façades maritimes (...)
- Nouvelle fenêtreTrafic de passagers dans les ports maritimes français en 2014 et évolution depuis 2000
Les activités maritimes telles que la pêche et la construction navale peinent à se maintenir. Le transport maritime de (...)
- Nouvelle fenêtreTypologie des cultures des exploitations agricoles en 2010
L’agriculture littorale subit des pressions foncières importantes et répercute souvent plus fortement les problèmes rencontrés (...)
- Nouvelle fenêtreLes Français et la mer - Perceptions et attachements
Le bord de mer est le lieu de vie préféré des Français. Que ce soit en métropole ou en outre-mer, les Français apprécient avant (...)
- Nouvelle fenêtreL’exposition aux risques
Les plus fortes pressions concernent les mers côtières, de la baie de Somme à l’est Cotentin, dans le golfe anglo-normand, en baie de Saint-Brieuc, en mer d’Iroise, du sud Finistère aux côtes landaises, ainsi que dans le golfe du Lion.
Ces territoires sont exposés pour certains aux phénomènes d’érosion côtière et pour d’autres à la submersion marine. Sur les 50 dernières années, environ 30 km² de terres ont été perdus, soit l’équivalent d’un terrain de football tous les 4 à 5 jours. Les départements de Charente-Maritime, de Gironde et des Bouches-du-Rhône (Camargue) se détachent nettement et représentent à eux seuls, plus de la moitié des surfaces perdues. 850 000 habitants sont concernés par ces risques de submersions ou d’érosion côtière. Conséquence directe de cette pression humaine, la densité de constructions à usage d’habitation dans les communes littorales est spécifique comparée à la moyenne nationale. Plus on se rapproche de la côte, plus les territoires artificialisés tiennent une place importante.
La mobilité des côtes françaises en 2018
À la rencontre entre la terre et la mer, les communes littorales sont confrontées à des aléas naturels terrestres (crues (...)
- Nouvelle fenêtreÉlevation du niveau de la mer
Le changement climatique en cours a un impact direct sur le niveau des océans. Depuis un siècle, le niveau moyen des océans a (...)
- Nouvelle fenêtreEnjeux industriels (établissements Seveso) en zones de submersion marine et dans les secteurs en érosion
En 2021, la France compte 1369 établissements dit « Seveso » dont 727 classés en seuil haut et 642 en seuil bas. Ils sont (...)
- Nouvelle fenêtreÉtat du milieu marin et du littoral
Selon le dernier état des lieux disponible réalisé en 2015, 51,4 % des 179 masses d’eau côtières ont un bon ou un très bon état écologique, contre 44,2 % pour l’ensemble des eaux continentales. Les 21 masses d’eau de qualité médiocre ou mauvaise sont surtout concentrées dans les baies de Bretagne (5 masses d’eau) et dans les Antilles (10 masses d’eau). La situation est moins bonne pour les 94 masses d’eau de transition. Moins d’une sur trois est dans un bon ou un très bon état écologique. Les 39 masses d’eau en état médiocre ou mauvais sont surtout des lagunes méditerranéennes, avec une forte densité à l’est de l’Hérault et en Camargue. Les autres masses d’eau concernées sont des estuaires métropolitains (Adour, Gironde, Seine, etc.) et guyanais.
Évaluation de l’état des eaux littorales selon la Directive Cadre sur l’eau
Le bon état des eaux littorales est essentiel pour l’équilibre biologique des écosystèmes marins, la reproduction des espèces et (...)
- Nouvelle fenêtreÉtat chimique des eaux littorales en 2015, selon la Directive-cadre sur l’eau
L’évaluation de l’état des eaux littorales (masses d’eau côtières et de transition) au sens de la Directive-cadre sur l’eau (DCE) (...)
- Nouvelle fenêtreÉtat écologique des eaux littorales en 2015, selon la Directive Cadre sur l’eau
L’évaluation de l’état des eaux littorales (masses d’eau côtières et de transition) au sens de la Directive Cadre sur l’eau (DCE) (...)
- Nouvelle fenêtreEn 2018, 98,9 % des 1 834 sites de baignade en mer de métropole ont une qualité au moins suffisante et 96,4 % en outre-mer (222 sites), ce qui situe la France dans la moyenne européenne. Sur les 28 sites ayant une qualité insuffisante, le littoral méditerranéen est particulièrement touché avec 11 sites, ainsi que la Guyane (6 sites) et la Bretagne (4 sites). À l’inverse, 100 % des eaux de baignade en mer ont une qualité au moins suffisante en Occitanie, en Martinique, à La Réunion et à Mayotte.
Qualité des eaux de baignade en mer en 2021, évolution depuis 2013
En 2021, 2 061 sites de baignade en mer sont recensés en métropole et en Outre-mer, soit 14 % de l’ensemble des zones de (...)
- Nouvelle fenêtreMalgré quelques épisodes d’augmentation, les flux de phosphore à la mer via les fleuves diminuent entre 2000 et 2019 du fait notamment de l’amélioration des performances des stations d’épuration et d’un meilleur taux de raccordement des logements au réseau d’assainissement. Sur la même période, les flux d’azote liés aux nitrates du continent vers la mer, surtout d’origine agricole, peinent à diminuer. En mer, si les pollutions répertoriées diminuent sensiblement depuis une dizaine d’années suite au durcissement de la législation, les déchets marins demeurent une préoccupation environnementale majeure.
L’évolution des flux d’azote et de phosphore à la mer depuis 2000
Les cours d’eau véhiculent de nombreux nutriments jusqu’à la mer en drainant l’ensemble du territoire. En mer, les surplus de (...)
- Nouvelle fenêtreOutre les flux de nutriments à la mer, les pollutions répertoriées (polrep) diminuent sensiblement depuis une dizaine d’années avec un net durcissement de la législation. Entre 350 et 400 polrep sont confirmés de 2004 à 2006 contre moins de 100 depuis 2014. La majorité des polrep confirmés sont des pollutions aux hydrocarbures. Depuis 2000, plus de 8 sur 10 concernent les eaux métropolitaines. L’outre-mer, éloigné des grandes voies maritimes, ne concerne qu’un polrep confirmé sur 100, le reste étant localisé en dehors des eaux françaises. Au sein des eaux métropolitaines, la Méditerranée regroupe plus d’un polrep confirmé sur deux depuis 2001, surtout autour de la Corse et sur les côtes de Provence - Alpes-Côte d’Azur.
Les pollutions en mer de 2000 à 2019
Les pollutions en mer sont diverses. Elles peuvent être volontaires lors de déversements opérationnels (rejets illicites) ou (...)
- Nouvelle fenêtreÉvolution de la qualité bactériologique des produits de la mer (coquillages)
Le milieu littoral est soumis à de multiples sources de contamination d’origine humaine ou animale : eaux usées urbaines, (...)
- Nouvelle fenêtreLes épisodes de prolifération de phytoplancton fluctuent sans que l’on observe une tendance nette depuis plusieurs années. Les abondances maximales sont constatées en fin de printemps avec des blooms à diatomées, espèces siliceuses et non mobiles à la base des chaines alimentaires en milieu marin. Elles profitent des apports de nutriments après le lessivage des bassins versants par les pluies hivernales et de l’allongement de la durée du jour favorisant la photosynthèse. Quelques masses d’eau présentent des valeurs excessives en phytoplancton, au sortir des estuaires en Manche et Atlantique et dans certaines lagunes de Méditerranée.
Le phytoplancton dans les eaux littorales métropolitaines de 2007 à 2012
Le phytoplancton est à la base des chaines alimentaires en domaine marin. Les développements importants de phytoplancton (...)
- Nouvelle fenêtrePhycotoxines sur le littoral métropolitain en 2020, évolution depuis 2010
La contamination des produits de la mer par des toxines produites par certaines espèces de micro-algues, ou phytoplancton, (...)
- Nouvelle fenêtreLes déchets en mer
Les déchets marins sont au cœur des préoccupations environnementales depuis quelques années avec la suppression des sacs plastiques et les réflexions en cours concernant les pailles ou les cotons tiges. On estime que 10 millions de tonnes de macrodéchets sont rejetés annuellement dans l’océan mondial (ONU), dont 80 % proviennent de la terre, les trois quarts sont des déchets plastiques ; 15 % sont rejetés sur les plages par la mer, 15 % flottent en surface ou dans la colonne d’eau et 70 % coulent sur les fonds marins. L’essentiel de ces déchets plastique se fragmentent et deviennent des microdéchets intégrant les chaînes alimentaires et dont l’impact sur le vivant est encore mal connu. Les sources de ces déchets sont nombreuses :
- les communes littorales métropolitaines, où la pression humaine est très forte ;
- le trafic maritime, sur le rail de navigation du Pas-de-Calais à Ouessant, et à proximité des côtes méditerranéennes ;
- la pêche et la conchyliculture ;
- les zones industrielles littorales, principalement dans les grands ports maritimes ;
- les grands secteurs de plaisance : côtes bretonnes, bassin d’Arcachon, littoral méditerranéen ;
- les fleuves : Somme, Seine, Loire, Charente, Gironde, Adour, Rhône, Var ;
- les courants marins provenant des pays frontaliers, en Atlantique et en Méditerranée.
Les déchets solides en mer et sur le littoral
La quantité totale de macrodéchets rejetée chaque année dans l’environnement marin est estimée à 10 millions de tonnes, dont 80 % (...)
- Nouvelle fenêtreLes déchets plastiques
La production mondiale de plastique a atteint 370 millions de tonnes en 2019. Chaque année, 2 à 3 % de ce plastique est rejeté (...)
- Nouvelle fenêtreLes écosystèmes marins
Les niveaux de protection du territoire sont aussi plus élevés en bord de mer. C’est le cas pour les sites du Conservatoire du littoral, mais également pour les sites Natura 2000 (sites visant à préserver les habitats et les espèces d’intérêt communautaire) ou les réserves naturelles.
Les aires marines protégées en 2019
Les aires marines protégées sont des espaces délimités en mer qui visent des objectifs de protection de la nature à long terme. (...)
- Nouvelle fenêtreLes espaces protégés dans les communes littorales en France métropolitaine
Le littoral est un territoire très riche écologiquement. De nombreux habitats naturels se développent spécifiquement ou (...)
- Nouvelle fenêtreLes milieux naturels protégés suivant la distance à la mer
Les sites Natura 2000 couvrent 33 % des terres situées à moins de 500 m de la côte. Leur taux de couverture décroît à 13 % à (...)
- Nouvelle fenêtreVariabilité de la température et de la salinité dans les eaux métropolitaines
L’océan et les mers côtières ne sont pas des entités homogènes mais plutôt une cohabitation de masses d’eau d’histoires et (...)
- Nouvelle fenêtreHabitats des fonds marins des côtes de France métropolitaine
L’enjeu que représente la connaissance de nos fonds marins est vraiment apparu il y a seulement quelques années. Cette (...)
- Nouvelle fenêtreLes échouages des mammifères marins en France depuis 1990
En France, toutes les espèces de mammifères marins sont protégées. Ce statut ne les épargne pas pour autant de subir des pressions (...)
- Nouvelle fenêtrePopulation des oiseaux d’eau hivernants sur le littoral sur la période 2013-2016
Avec sa position privilégiée sur l’axe de migration Est-Atlantique, la France accueille la 3ème population d’oiseaux d’eau (...)
- Nouvelle fenêtrePopulations d’oiseaux d’eau hivernants sur le littoral sur la période 2007-2012
Avec sa position privilégiée sur l’axe de migration Est-Atlantique, la France accueille la 3ème population d’oiseaux d’eau (...)
- Nouvelle fenêtreLa stratégie nationale pour la mer et le littoral
Afin de concilier ces usages dans une optique de développement durable, la France s’est dotée en 2017 d’une stratégie nationale pour la mer et le littoral. Elle est déclinée par des documents stratégiques par façade (DSF) en métropole et par bassin en outre-mer. Ces documents de planification comprennent un volet spatial (carte de vocation), traduction de la directive européenne 2014/89/UE sur la planification de l’espace maritime. En métropole, le volet environnemental des DSF, appelé « plan d’action pour le milieu marin », s’inscrit dans le cadre de l’application de la directive-cadre « stratégie pour le milieu marin » (2008/56/CE). Cette directive vise notamment à réduire les impacts des activités sur le milieu marin afin de réaliser ou de maintenir un bon état écologique au plus tard en 2020.
Indicateurs de suivi de la Stratégie nationale de la mer et du littoral
Pour fixer son ambition maritime sur le long terme, la France s’est dotée, en février 2017, d’une Stratégie nationale pour la mer (...)
- Nouvelle fenêtreFace à ces niveaux élevés de pressions sur l’environnement, des dispositions spécifiques sont adoptées par les pouvoirs publics en bord de mer. Aux côtés de la loi Littoral (3 janvier 1986), les plans locaux d’urbanisme (PLU) et les schémas de cohérence territoriale (Scot) sont nettement plus nombreux sur les côtes que sur l’ensemble du territoire. 97 % des communes littorales disposent d’un PLU ou d’un plan d’occupation des sols approuvé, en révision ou en élaboration, soit 30 points de plus que la moyenne nationale. Hors Corse, trois communes littorales iliennes de métropole ne sont pas dans le territoire d’un SCOT : Ouessant, Sein et l’île d’Yeu.
Les réponses en faveur de la préservation des milieux marins
Face aux enjeux liés à la préservation des milieux marins, la communauté internationale et les territoires s’attachent à mettre (...)
- Nouvelle fenêtreLes structures en appui aux politiques publiques
Face aux enjeux liés à la préservation des milieux marins, la communauté internationale et les territoires s’attachent à mettre (...)
- Nouvelle fenêtreRessources
Les dernières ressources
Chiffres clés de la mer et du littoral – Édition 2024
Datalab - Service des données et études statistiques - Mars 2024.
Canicule océanique : la mer Méditerranée anormalement chaude
Article publié sur le site de Météo France - Juillet 2022
Évolution climatique des canicules océaniques en Méditerranée
Article publié sur le site du CNRS - Octobre 2020
Géolittoral - Indicateur national de l’érosion côtière
Afin de disposer d’un état des lieux de l’évolution du trait de côte sur le littoral français, un indicateur national de l’érosion côtière a été produit par le Cerema à la demande du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire.
IFREMER
Établissement public contribuant à la connaissance des océans et de leurs ressources, à la surveillance du milieu marin et du littoral et au développement durable des activités maritimes.
Système d’information sur le milieu marin (SIMM)
Système d’informations ayant pour objectif de faciliter le partage et la diffusion des données sur le milieu marin.
Ministère de la mer
En France, le ministère de la mer élabore et met en œuvre la politique du gouvernement dans le domaine de la mer sous ses divers aspects, nationaux et internationaux, notamment en matière d’environnement, d’économie maritime, de rayonnement et d’influence maritimes.
La qualité des eaux de baignade
Portail donnant accès aux données et informations sur la qualité des eaux de baignade.
Site de la Commission d’Helsinki
Portail officiel de la convention d’Helsinki fournissant des informations et ressources sur la protection et le préservation de l’environnement marin
Conseil international pour l’exploration de la Mer
Site du Conseil international pour l’exploration de la Mer : organisme international dédié à la recherche marine et la gestion des ressources océaniques
Liens utiles
Conservatoire du littoral (CDL)
Le Conservatoire du littoral est un établissement public dont la mission est de préserver une part significative d’espaces naturels littoraux et de les rendre accessibles à tous. Il est chargé d’acquérir des parcelles du littoral menacées par l’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites restaurés, aménagés, accueillants dans le respect des équilibres naturels.
Accéder au site internet
L’Observatoire Régional des Risques Côtiers en Pays de la Loire est un partenariat qui rassemble les détenteurs de données sur les risques affectant le littoral en même temps que les acteurs qui sont amenés à intégrer cette problématique dans leur activité ou dans la gestion du territoire.
Accéder au site internet
Créé en 1996, l’Observatoire de la Côte Aquitaine a pour rôle de mettre au service des acteurs du littoral un outil scientifique et technique d’aide à la décision, à la gestion et à la prévention des risques côtiers.
Observatoire de la dynamique côtière de Guyane
L’Observatoire de la Dynamique Côtière de Guyane est un « outil » dédié à l’observation, la connaissance et l’appui à la gestion des enjeux d’aménagement du territoire sur la bande côtière.
Accéder au site internet
L’observatoire du littoral de Mayotte est un outil au service de la connaissance et de la préservation des milieux côtiers et marins. Lieu de centralisation d’indicateurs d’évolution, d’observation et d’analyse, il favorise la transversalité des projets de recherche et d’acquisition de connaissance des zones côtières mahoraises.
Rapports et études
20 ans de suivi de la contamination chimique des eaux côtières méditerranéennes. Résultats & perspectives – Rapport – 2021
Rapport publié par l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer) et l’agence de l’eau Rhône Méditerranée Corse.
Deuxième évaluation mondiale des océans des Nations Unies – volume I
Publication des Nations unies – Septembre 2021.
Deuxième évaluation mondiale des océans des Nations Unies – volume II
Publication des Nations unies – Septembre 2021.